La petite mosquée à Rouidate
Mardi 30 aoûtJe pars en vélo pour dessiner derrière Majorelle.
Me voici devant une petite mosquée qui fait l’angle de la rue.
C’est un quartier de Marrakech traditionnel et simple, loin des immeubles à la stature imposante et inadaptée au style de la ville.
Jour de fête
Lundi 29 août
En passant chez le couturier, je rencontre un groupe de musiciens qui donne un concert de fête pour l’ouverture d’une nouvelle boutique.
En attendant Ayoub
Samedi 27 août
L’atelier n’est pas encore ouvert.
J’en profite pour dessiner la cour de l’atelier qui est à contre jour.
Le ciel est voilé et tout de même aveuglant.
Les températures ont considérablement baissé nous sommes passé de 42 à 33 au mitan en une journée…
L’air est beaucoup plus respirable et les déplacements plus aisés.
11 heures. Personne. Je rentre à pied vers Majorelle : j’en profiterai pour regarder encore les belles villas de Gueliz que j’aime tant.
Croquis sur place ?
Et voici Hayoub…
En attendant l’heure
Vendredi 26 aoûtJ’ai rendez-vous ce matin avec monsieur Le Consul.
En attendant l’heure, je dessine le mur aveugle de la résidence consulaire qui jouxte la place de la Koutoubia.
Dessin à la mine graphite .
Peut-être à rehausser dans le ton « muraille de Marakech » qui oscille entre une sorte d’ocre orangé beige rose fané, se rapprochant quelques fois d’un ton terre cuite claire, dans le meilleur des cas.
Peut-être à rehausser dans le ton « muraille de Marakech » qui oscille entre une sorte d’ocre orangé beige rose fané, se rapprochant quelques fois d’un ton terre cuite claire, dans le meilleur des cas.
Finalement, je choisis de mettre mes verts avant les ocres.
L’assistant du Maallem
Jeudi 25 août
À la fin de la matinée de travail, je dessine Hayoub, le responsable assistant de Aziz pour la poterie du centre artisanal.
Il prépare un série de plat en terre cuite rouge.
Il est en contre jour et de dos.
Il est en contre jour et de dos.
À cette heure, le travail est harassant. Il a heureusement installé un ventilateur devant sa machine.
Chez maître Bou Jemma
Mercredi 24 aoûtAvant l’ouverture de l’atelier je passe chez maître Bou Jemma.
C’est le maître de la fabrication des Zelliges* du centre Artisanal.
Un geste séculaire et précis recommencé des milliers de fois pendant des heures, pendant des années.
Il est silencieux et concentré.
Le zellige, zliz ou encore jelliz suivant les régions. (de l’arabe : زليج, « petite pierre polie ») est une mosaïque dont les éléments, appelés « tesselles », sont des morceaux de carreaux de faïence colorés.
Ces morceaux de terre cuite émaillée sont découpés un à un et assemblés sur un lit de mortier pour former un assemblage géométrique.
Originaire du Maroc et présent en Algérie et en Tunisie, ainsi qu’en Andalousie, le zellige est utilisé principalement pour orner des murs ou des fontaines.
Il est un composant caractéristique de l’architecture islamique d’Afrique du Nord et de la péninsule ibérique. Les maisons traditionnelles en sont munies en signe décoratif, mais c’est aussi devenu le cas pour les maisons modernes.
Il est un composant caractéristique de l’architecture islamique d’Afrique du Nord et de la péninsule ibérique. Les maisons traditionnelles en sont munies en signe décoratif, mais c’est aussi devenu le cas pour les maisons modernes.
Chez Abderrahmane, le relieur
Mardi 23 aoûtEn passant au centre artisanal, je salue Abderrahmane, le relieur qui est au travail : il confectionne de beaux objets comme des menus en cuirs, des boites gainées en parchemin et des carnets qu’il réalise sur mesure.
En attendant l’ouverture de l’atelier, je dessine le Maallem* au travail.
Première journée à l’atelier de poterie
Lundi 22 aoûtJ’ai prévu une semaine de travail à l’atelier de poterie.
Je réaliserai une série de plats carrés d’après mes aquarelles.
Le matin à la fraîche
dimanche 21 aoûtJe suis dehors vers 8 h. Il fait déjà 31°.
J’aime ce matin où l’on peut observer les laborieux qui s’épuisent sans se plaindre à nettoyer, balayer, répandre de l’eau pour rafraîchir…
Dessin réalisé au crayon de couleur.
Après retouches au café : 10 h 33 il fait 34 degrés.
Une ferme dans le quartier Arset El Korbi
Samedi 20 aoûtMatin à la fraîche : il ne fait que 26 degrés avant 9 h. Il faut agir avant la chaleur.
Le nom de ce quartier est maintenant oublié puisque les immeubles de la ville l’ont étouffé. Il signifiait le jardin El Korbi.
Il faut imaginer, il y a longtemps, une ferme fortifiée avec un grand champ vert dans lequel broutent les vaches et les chèvres…
Il ne reste que des murs en pisé éventrés et poussiéreux comme une blessure desséchée et mal cicatrisée.
10 h : il fait trop chaud : 37 degrés à l’ombre .
Je mettrai la couleur à l’atelier : aquarelle sable, ocre jaune et briques ocres rouge au premier plan. Les verdures et le personnage bleu à gauche.
Je mettrai la couleur à l’atelier : aquarelle sable, ocre jaune et briques ocres rouge au premier plan. Les verdures et le personnage bleu à gauche.
18 h : 43 degrés
Dans la rue Tensift
vendredi 19 aoûtLe ciel est redevenu transparent car l’on peut voir au loin les montagnes qui se détachent sur l’horizon bleu.
Je descends le matin à la fraîche : il ne fait que 26 degrés avant 9 h. Il faut agir avant la chaleur.
Je mettrai la couleur en atelier.
Je suis dans le quartier de Semlalia, quartier résidentiel, rue Tensift.
Le couscous
jeudi 18 aoûtC’est une tradition que de préparer le couscous.
Au Maghreb, on a coutume de le consommer le vendredi.
Rester calme et souriant en toute circonstance
Lundi 15 aoûtLe plus difficile, ici, c’est d’agir calmement et si nécessaire de ne rien faire, de savoir attendre…
Il ne s’agit pas d’avoir de la patience ou pas mais de se placer sous la nonchalante cloche de la fatalité.
Pour accéder à ce calme, je remets en place le curseur : il n’y a qu’ici et maintenant ou demain peut-être.
Ici et maintenant en attendant mon tour, j’ai toujours un dessein en cours :
voici un dessin à l’aquarelle de mon atelier après un grand nettoyage.
Aujourd’hui nous avons 41 degrés à l’ombre. Il est presque 13 heures.
Jour de lenteur
jeudi 11 aoûtAssis sur un coin de table, je fais un dessin flou, estompé pour rendre l’atmosphère poussiéreuse.
Le café Tayba
mercredi 10 aoûtVoici les croquis que j’avais réalisé avant la fermeture du café où nous allions manger nos msmen et nos harriras du soir.
Je suis nostalgique de ce temps d’avant.
Arrivée à Marrakech
mardi 9 aoûtAvant de regagner l’appartement, nous faisons un tour de quartier à pied.
Le Tayba a fermé ses portes. Adieu Radjija : je ne mangerai plus de tes délicieux msmen et la harrira du soir…
Le Tayba a fermé ses portes. Adieu Radjija : je ne mangerai plus de tes délicieux msmen et la harrira du soir…
Le msmen est une sorte de crêpe carrée servie grillée de façon à la rendre craquante.
La harrira est un soupe de légumes avec des lentilles et des pois chiches. Il est conseillé d’y rajouter du cumin et de l’huile d’olive.
En attendant dans le port de Tarifa
lundi 8 aoûtNous voici au début et à la fin… La rencontre de nos deux mers : l’Atlantique et le Méditerranée.
En attendant le bateau et les formalités, je dessine dans le camping-car la vue du port de Tarifa.
Vers Jerez
samedi 6 août
Après un nuit passée en Estrémadure à Carcaboso, nous faisons route vers Jerez de la Frontera.
Vers Burgos
samedi 6 aoûtNous quittons les pays basques et entrons en Castille et Leon.
Visite du musée Guggenheim
vendredi 5 août
Je dessine à la hâte quelques croquis au feutre sépia.
Inutile de parler de l’édifice que d’autres auront mieux décrit que moi.
La salle pharaonique qui abrite les parois et les assemblages géants de Richard Serra est vertigineuse, grandiose et euphorisante.
Impression marine
vendredi 5 aoûtArrivée dans l’océan mouvant, vivant. La montagne plonge littéralement dans la brume marine.
Nuit à Mutriku.
Aujourd’hui route vers Bilbao.
C’est parti !
jeudi 4 aoûtVoici le premier dessin fait à la va-vite sur les genoux : dessiner dans un camping car ? et pourquoi pas ?
Attention aux secousses quand même…
Un dernier Check-out
mercredi 3 août
Avant de partir, je prends bien soin de fermer les velux.
Mes gammes de couleurs sont prêtes et les carnets placés dans mon sac noir en toile, facile à transporter.
Départ prévu pour le 3 août
lundi 1er août
En revoyant ce que j’ai déjà réalisé, je me dis que ce journal en image sera peut-être lu par Pierre, Jacques ou par Madison que je sollicite depuis plus de dix ans pour éditer un carnet illustré sur le jardin Majorelle.
Le camping car est prêt.
Nous partons demain matin à la fraîche.
Préparer son voyage, c’est déjà voyager
le 28 juilletJ’ai commencé à réunir les outils qui me serviront à travailler pour mon carnet de voyage. Ce sont des crayons de couleurs , des pinceaux et une boite d’aquarelle. Je prends aussi un carnet rouge assez compact et léger pour dessiner mes « impressions fugitives ».
Je n’oublie pas le mélange de jaune tournesol et le vert turquoise qui me servira à émailler les objets en céramique sur place.
J’ai contacté Pierre pour qu’il me communique le moyen de rentrer en contact avec Madison.
Préparatifs
le 24 juilletNous quittons la campagne.
J’ai pris soin de préparer deux croquis dans mon carnet. Deux petits dessins fait dans la chaleur de l’été.
Je consacre la semaine prochaine à travailler sur mon carnet de maison en cours.
Après, c’est le grand départ prévu dans les premières journées d’août.
Je m’organiserai afin d’emporter un minimum de matériel, mais attendons la semaine prochaine…
Escapade bretonne
le 20 juilletNous profitons du beau temps pour partir quelques jours à la mer.
Je retrouve la plage de la Turballe avec ses amers d’un blanc éclatant sous le soleil rutilant de l’océan mercurisé.
Le soir, nous assistons à un concert au café « Le plan B » sur la place du marché.
La salle est pleine et appuyé contre le bar, je dessine tranquillement les musiciens et un petit groupe de spectateurs.
Le guitariste à la chevelure dense, blonde et bouclée possède une guitare laquée couleur coq de roche rutilante. Elle ressemble à une Fender.
Il est assis à côté du contre bassiste coiffé d’un galurin de feutre noir en forme de cloche. Debout, il enlace son instrument de ses bras amoureux pour faire chanter sa belle.
Il est assis à côté du contre bassiste coiffé d’un galurin de feutre noir en forme de cloche. Debout, il enlace son instrument de ses bras amoureux pour faire chanter sa belle.
Un peu de fraîcheur dans la chaleur de l’été.
Bonne vacances.
Bonne vacances.
Quand nous rentrons de notre escapade, Gilles s’occupe du jardin.
J’en profite pour essayer de dessiner ses attitudes, très rapidement et sans retouches : c’est le but du jeu…
Architecte d’intérieur, Philippe Perez exerce ses talents d’illustrateur et d’aquarelliste depuis deux ans à Saumur
Laissez vous conduire ici, ailleurs et autrement au gré de mes carnets de voyages.
Mes sujets favoris, les bords de Loire, fasciné par ses éphémères nuages et les reflets changeants du fleuve.
Mais aussi les Antilles, les côtes bretonnes ou le Brésil.
Je me pose avec mon carnet au coin d’une rue animée par la foule bruissante, ou reste attentif à la façade colorée d’une architecture ombrée d’arbres aux branches tremblantes.
Mon regard et l’interprétation personnelle de mes impressions fugitives et oniriques vous étonneront.
Carnets à la demande
Vous pouvez me commander un carnet de souvenir ou d’émotion à l’occasion d’un mariage, d’un baptême ou de tout événement qui vous tient à cœur. Je réaliserai pour vous ce carnet sur mesure qui constituera un cadeau unique, précieux et durable… Demandez moi….